L’opportunisme du désastre.

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Brochure sur la Grande
réinitialisation promue par le président fondateur du Forum économique
mondial de Davos, Klaus Scwhab (9 pages).

Il nous faudrait une bonne guerre – page 2
L’économie 4.0 – page 3
A l’aube d’une nouvelle ère industrielle – page 4
Il faut bien que quelque chose change pour que rien ne change – page 5
Tu vois venir le monde d’après? – page 6

« Ce que nous avons devant nous, c’est la perspective d’une société de travailleurs sans travail, c’est-à-dire privés de la seule activité qui leur reste. On ne peut rien imaginer de pire », Hannah Arendt

« La civilisation moderne n’est plus qu’un véhicule gigantesque, lancé sur une voie à sens unique, à une vitesse sans cesse accélérée. Ce véhicule ne possède malheureusement ni volant, ni frein, et le conducteur n’a d’autres ressources que d’appuyer sans cesse sur la pédale d’accélération, tandis que, grisé par la vitesse et fasciné par la machine, il a totalement oublié quel peut être le but du voyage. Assez curieusement on appelle progrès, liberté, victoire de l’homme sur la nature, cette soumission totale et sans espoir de l’humanité aux rouages économiques et techniques dont elle s’est dotée. L’homme, qui s’est assuré une domination incontestable sur toutes les espèces animales d’une taille supérieure à celle des virus et des bactéries, s’est avéré incapable de se dominer lui-même », Lewis Mumford

C’est le propre des technocrates et autres experts de considérer qu’un désastre est une opportunité. Pour les plus imprégnés de l’idéologie managériale, il s’agit d’un challenge à même de se dépasser pour atteindre l’excellence. Tant pis pour les gens laissés au bord de la route, les rétifs et les rétives, et les vies mutilées. Le choix des petites gens n’est pas une option. Seule compte la programmation du devenir par celles et ceux qui savent, qui disent et qui décident pour les autres. Que ce soit pour leur bien ou non, là n’est pas la question. La magie de l’autorité se cache là : dans la croyance qu’il est de sa responsabilité de guider les autres.
Il existe des théoriciens et des théoriciennes dans le sens du vent. Le futurologue qui murmure à l’oreille des puissants et puissantes Jeremy Rifkin annonçait en 2012 la troisième révolution industrielle . Le voilà d’ores et déjà dépassé par Klaus Schwab, président fondateur du Forum économique mondial de Davos . Celui-ci proclame en effet la quatrième révolution industrielle en 2016. Les deux conseillers des princes ont pourtant la même chose derrière la tête : le développement du numérique et des nouvelles technologies, capable de restructurer l’économie mondiale.

L’économie positive promue par l’ex premier ministre Edouard Philippe et le techno Jacques Attali est un peu différente . On y prône un capitalisme patient, un utilitarisme new look intégrant les intérêts à long terme, avec surtout l’Etat comme garant et administrateur de la nouvelle économie. Les inquiétudes liées aux pollutions et au réchauffement climatique sont le prétexte de cet ajustement pour venir à la rescousse de la société industrielle et capitaliste. Autant de sujets à la base des nouvelles révolutions industrielles souhaitées.
Klaus Schwab profite quant à lui de la pandémie mondiale du coronavirus de 2020 pour promouvoir sa restructuration de l’ordre existant. Il le fait aux côtés de Thierry Malleret, prédicateur pour les PDG et les politiciens et politiciennes, dans un ouvrage au titre explicite : Covid-19, la grande réinitialisation, publiée en juin 2020 par le Forum économique mondial.

Si la réalité de la vie ne s’épuise pas, heureusement, dans la programmation du devenir par des visionnaires de l’Ordre, le développement de la cybernétique est bel et bien enclenché. Certains processus sont en cours et se sont accélérés avec la Covid-19, laissant craindre un nouveau pas vers la soumission à la méga-machine.

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