Contre la surveillance spéciale
de nos pensées,
de nos comportements,
de nos idées et de nos relations.
De nos jours, le mantra de la Sécurité résonne plus que jamais, dans des rues emplies de brutes en uniforme, prêtes à nous réprimer par tous les moyens à leur disposition : de l’amende à la matraque, des brutes qui mènent une guerre de facto contre les exploités, les immigrés, les personnes qui vivent d’expédients et plus en général contre ceux qui ne rentrent pas dans le moule et essayent de ne pas baisser la tête face à cette « normalité » de distanciation, d’yeux baissés, de bouches couvertes par des masques et d’un air irrespirable, plus qu’à cause du virus tant craint, à cause d’une maladie qui semble avoir pénétré dans chaque pore de la vie : la maladie de la domination et du contrôle.
Le 20 janvier le tribunal, de Gênes s’exprimera par rapport à la requête du Procureur Manotti de soumettre une compagnonne anarchiste génoise à la mesure de Surveillance spéciale.
Ce ne sont certainement pas les juges et les flics qui nous font peur.
Nous prenons la rue pour crier notre solidarité avec notre compagnonne et avec tous ceux qui sont privés de leur liberté.
Depuis toujours, les tribunaux accordent une attention particulière aux anarchistes, cela ne nous surprend pas :
dans nos cœurs brûle un rêve, la destruction de toute autorité !
Rassemblement/déambulation
samedi 16 janvier à 16h
Piazza San Donato, Gênes