Toutes les tentatives d’aller à la racine de la rage qui peuvent animer
certains individus sont proscrites : Une part de politicard.es,
sympathisant.es de différents partis, syndicats ou syndiqué.es,
protecteur.es du pouvoir d’état, ou autres en sont encore à la recherche
d’un bon maître à élire ou à dicter des protocoles à suivre.
Quand le pas est animé par des centrales, peu importe leur origine,
l’apaisement des plus acharné.es et le retour à l’accroche avec la
chaîne, en est toujours l’aboutissement.
Le système étatique et ses institutions, privées ou non, matons de nos
vies, ne veulent que diminuer la tension créée par l’injustice.
Autrement dit, desserrer quelques maillons de nos chaînes pour nous
laisser aboyer sous contrôle des centrales ( syndicales et politiques ) et de leurs fidèles serviteurs.
Les magazines mollardent à la tronche de tous en reprenant l’imagerie d’une grève qui « a de la gueule »
( avec les spectacles faits pour le divertissement des riches à la comédie française ou à l’opéra de paris )
Pire, quelques grévistes vont jusqu’à plagier des spectacles de rue, festivités de plus donnant spectacle aux dominants, alors que le 10 du mois : on crève de faim.
Les réformistes ne veulent que le maintien, illusoire, de leur petit carré de privilèges.
Celleux qui débordent- un peu- bénéficient de l’extrême onction syndicale qui ne peut qu’essayer de raccrocher quelques désobéissant.es.
Le spectacle ambiant, et les attaques directes et constantes ne sont soutenues et perpétuées que timidement :
pourtant, qu’on se le dise, personne n’ira chialer des commerces en manque de jus, personne ne larmichera sur les exploiteurs et les capitalistes – aussi petits et locaux qu’ils soient -.
Personne ne mouillera le mouchoir sur la coupure, qui plus est, sporadique, des piliers du maintien la misère : les flux marchands et technologiques.
Nous ne pouvons pas défendre ce que nous combattons , ce pourquoi un état est fait, et sur lequel il repose : l’exploitation de la misère par la domination économique, entre autre.
Dépasser la défense de conditions d’existences morbides et réfléchir à nos implications réelles dans ces rouages pour les broyer pourraient être un tremplin pour maintenir une réelle tension : Et pourtant.
Quels trimard.es pourraient se sentir à sa place alors qu’il perpétue les dégueulasserie de ce monde ?
Vraisemblablement, il y en a suffisamment.
Nous n’avons que faire de la flicaille sans uniforme, qui défend un pouvoir. Quel-qu’il soit.
Les révolté.es n’attendent rien ni aucune approbation de qui que ce soit pour semer les graines de révolte ou pour attaquer .
Nous ne sommes gênant.es que pour ceux qui veulent s’arranger avec la domination qui maintiendra les
pauvres d’ici et d’ailleurs dans leur misère.
Cassons tout ce qui panse le pouvoir et le capitalisme.
N’attendons rien et actons.
Cassons cette machine, montons la tension.
Ce contenu a été publié dans Affiches - tracts - images. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.