La politique raciste du gouvernement, qui agrandit ou construit de nouveaux CRA pour enfermer toujours plus d’étrangers en vue de les expulser, fait les affaires de nombreuses boîtes qui profitent du business de la taule… Autant d’entreprises complices de la machine à expulser. Autant d’entreprises qui ont des noms, des adresses, des patrons… 1er épisode de notre série sur les boîtes collabos.
Depuis quelques années et toujours à coûts de millions, les projets de construction et d’extension de CRA (Centre de Rétention Administrative) et de LRA * (Local de Rétention Administrative) pullulent. Que ce soit à Lyon-Saint-Exupéry, Olivet et Bordeaux, Coquelles, Lesquin ou au Mesnil-Amelot, la liste s’agrandit de jour en jour.
En 2021, le gouvernement prévoit de dépenser 22 millions d’euros pour amplifier sa politique répressive en créant de nouvelles places de rétention. Objectif affiché : atteindre 800 places de plus en 2023 par rapport à 2018. Soit une hausse de 60 %… Cette inflation carcérale découle directement de la politique sécuritaire et xénophobe de l’Etat, qui a allongé la durée d’emprisonnement possible en CRA, passée de 45 à 90 jours (loi du 10 septembre 2018), afin de bénéficier deplus de temps pour tenter d’expulser les étrangers. En 2019, près de 24 000 personnes avaient ainsi été déportées.
Cette politique fait les affaires de nombreuses boites qui profitent du business de la taule : des architectes aux groupes de BTP, des avocats vendus à la pref’ aux entreprises qui font tourner ces prisons…
1°- Une aubaine pour les architectes de l’enfermement
Pour certains architectes, qui se sont spécialisés dans l’emprisonnement, la création de nouveaux CRA ou leurs agrandissements, est une aubaine.
Parmi ces architectes de l’enfermement, on peut citer :