Les hurlements des autoritaires.

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Matamore (commedia dell'arte) — Wikipédia

Matamore (de l’espagnol mata moros, « tueur de maures »1) est un personnage de la commedia dell arte

Soldat fanfaron, se targuant d’exploits qu’il n’a pas réalisés et qui au fond n’est qu’un poltron.

Il porte des vêtements bigarrés et des accessoires, épée et chapeau, de taille exagérée qui dénotent le côté bouffon du personnage.

«Heureusement, ce système a ceci de fabuleux c’est qu’il est apte à susciter puis recycler les énergies nouvelles qui vont venir le rajeunir, le régénérer.Ainsi plutôt que de crier au loup, comme certains, nous pouvons remercier cette gauche de la gauche qui nous a sans nul doute éloignés du chaos qui menaçait notre ordre social.Car c’est bien elle qui a su redonner de l’élan à notre société en revivifiant le débat démocratique, en mobilisant les masses, en proposant des formes inédites de gestion du capital…nous ne pourrons revitaliser l’économie capitaliste, à qui nous devons tout sans la révolutionner.Il est admis que pour se développer sur la durée et produire un maximum de profits, elle nécessite un cadre stable permettant de faire coopérer, travailler, consommer avec conviction le citoyen, sans qu’il s’encombre l’esprit de questions inutiles ou conteste trop l’ordre établi.»

Anatole Tuvalu, «Perpète démocratisée», 2012

Il y a de l’occupation à maintenir ce monde

Après la démonstration de fidélité aux laquais de l’état et leurs sbires locaux, départementaux ou nationaux, quelques résidus protecteurs du capital et de la domination œuvrent en s’offrant la fantastique aventure d’être pauvre, du moins pas comme ceux qu’on voit dehors ou qui zonent : paraitrait qu’il n’y a pas cette clause dans les revendications.

Rassurons-nous, ce qu’ils font, ils le font pour tous et toutes.

Déjà, il s’agit d’occuper un logis, pas trop en dehors des lorgnettes locales de l’état et des radars de la matonnerie syndicale.

Clefs, bouffe et financement des loisirs d’épouvantails de mouvements sociaux du moment par le conseil départemental donc pour certains précaires : La crème de la précarité : les syndiqués, encartés solides à la vigie, ça passe crème.

Le faux tapage de sabot des précaires de la chapelle odyssé veulent plus:l’octroie d’une salle, pour le milieu élitiste proche des parvenus de pouvoir, en plus des subventions.

Ça serait quand même bien plus pratique pour faire la bringue entre potes ET en être garants et gérants, en capitalisant sur le loisir de l’industrie spectaculaire, car marketting oblige, entre quelques prix fixes, il y aurait du gratuit dans tous ça.

Ça s’étudie une affaire comme ça, un peu comme un problème de maths en cours préparatoire.

Mais pour se réaliser, il n’est pas sans quelques concessions, petites couleuvres qui gratouille la glotte : L’économie d’éthique. Cela semble être un ciment commun des politicards de tous bords.

En voulant danser encore, pour que ce monde de merde continue.

Avec d’autres acolytes en quête de trône.

Personne n’attendait une rupture brutale et radicale de la part de croyants au système de domination.

Pas même les premiers prêcheurs : les manchards quémandant le vote citoyenniste, qui a d’ailleurs fait peu d’adeptes.

L’objectif principal, à peine camouflé est toujours le maintien du pouvoir en place, adapté et adaptable grâce à son lot d’adeptes, petits et grands privilégiés.

L’art et les artistes sont légitimés.Sous quels critères? … secret de polichinelle, les parvenus dans les bonnes sphères garantissent ainsi que le flambeau reste maîtrisé et maîtrisable.

On ne se décrète pas artiste comme ça, dans ce monde spectaculaire marchand.

Faire partie du rouage du pouvoir est certainement le seul côté qui donne ce statut dans le milieu artistouillot local de ceux qui s’y plient.

Similairement et au même reflet dans les sphères nationales et internationales.

Stars pour les fans, Elus gouvernementaux pour les larbins militants.

Rien de nouveau chez les partisans de tous poils, étatiques, autoritaires ou au(x) fantasme(s) d’autorité lâchement qualifiée de ‘légitime’ .

En ces temps ou le moralisme de tous poils ressurgit, les croyants éternels au pouvoir renforcent le maintien de leurs petits privilèges tout en se gardant bien d’attaquer, sans médiation ni aide de ses maîtres-maires, députés- sénateurs entre-autre, ce qui détruit tant de vies .

Beaucoup de cette clique des étoiles et du monde spectaculaire-demandent-revendiquent- des nuances dans la consistance de la merde de ce monde, tout en maintenant l’intenable.

Qui souhaite rester dans les rouages institutionnels d’un pôle emploi ou du conseil départemental?Je n’imagine pas grand monde, pourtant le chemin serait de garder ces mêmes mécanismes.

Comme si ce quotidien, cet existant cadavérique pouvait être aménagé en gardant ses miettes.

Comme si ce monde n’était pas suffisamment létal et qu’on pourrait y aménager un endroit avec des morceaux rapiécés.

Comme si cette vie de’précaires’ dans laquelle beaucoup vivent, et/ou la misère de personnes dans d’autres pays sur laquelle vivent ou survivent ces mêmes individus devraient perdurer quand même un peu.

L’équation est simple et fait toujours mouche : en s’occupant du vivotage de la populace, ces derniers ont l’espoir de garder bien au chaud leur vie, demandant grâce pour de précieuses miettes d’une existence videque des autoritaires vont pouvoir gérer à coups de conquis sociaux.

On aime les pauvres, mais de pas trop près quand même.

Surtout ceux qui ne veulent pas vivoter dans ce monde, quand bien même, musique, saltimbanques ou paillettes pour le rendre plus acceptable feraient le spectacle de la domination plus festif.

Pas une once d’esprit révolutionnaires pour une émancipation TOTALE des individus, juste des chimères balancées ci et là en arguant une pseudo rage soi disant destructrice- l’imagerie est toujours vendeuse et le commerce se fait par des slogans marketing médiocre :

( #ce que nous faisons, nous le faisons pour tous et toutes ).

Référence récurrente à la période des 150 ans de la commune*

*avec comme particularité la cocasserie que notre contexte actuel n’est pas insurrectionnel.Ce mouvement, et il est acté ainsi, n’y tend certainement pas.Aussi dur et déterminé soit il en Assemblée générale avec les élus municipaux et avec l’entrée sans trop de pudeur de député pour négocier leurs vies.

La perspective même d’un questionnement sur la « gratuité » ou le « prix libre »à cette dite « culture » et ce dit « art » est modelé à la convenance de ce qui est déjà.

La gratuité des transports est un parallèle qui peut éventuellement faire écho à ces démarches.

Cette gratuité a été obtenue par la longue lutte des élus en conseil municipal moyennant à minima deux petites bouteilles d’eau pour baver avec appui social administratif et fichage pour obtenir une carte de transport gratuite pour les catégories ‘pauvres et/ou chômeurs’.

L’apaisement pour les quémandeurs a été pour le reste, la marge, un lot répressif conséquent.

Tous ceux qui veulent marcher en dehors en se démerdant, fraudant-de la broutille pour les roues capitalistes- qui s’organisent en parallèles avec des caisses de fraudeurs de pauvres qui ne peuvent /veulent pas payer le fait de pouvoir circuler s’organisant pour ne pas être trop dans la merde en mettant tous un peu de thunes pour les amendes se sont vus passer comme délinquants professionnels passibles de la correctionnelle.Maintenant pour d’autres c’est la correctionnelle systématique si il y a fraude comme pour la SNCF.

Les procès sont multiples.

La gratuité devient dès lors le garant de la bonne conduite sociale.

Dans le cadre du spectacle/loisir, il rend défaillant, non valable, de peu de valeur.

Toutes autres zones subversives, autres possibles, sont non considérés « publiquement », voire illégal, rendu inintéressant ou dévoyé.

Alors dans des carcans avec des grilles de lectures que certains mettent comme immuables, la reconnaissance par la définition de l’art et de la culture par les sphères diverses, institutionnelles, marchandes, se doit, malgré l’apparente volonté de faire de la « gratuité » a le devoir de faire des exécutants du spectacle des obéissants.

Financés par les instances d’état certains, avec la particularité d’avoir des réseaux dans les sphères politiques ont un devoir de loyauté.

S’ériger dans la domination demande quelques douleurs articulaires de génuflexion.

Le clientélisme, un réseau à entretenir

La question même de faire une action «  trépignage pour la consommation du spectacle à 20 euros-tarif plein- devant des entreprises du spectacle porte le doucereux susurrement du « notre temps dit » libre » dans l’enfer travail se paye aussi.

Et se fait payer par les mêmes instances qui ont un pouvoir politique, politicien.

Mais aucun questionnement sur la notion même de travail.

Car qui veut et se voit obliger par des décisions de politiques de prendre plaisir à une tâche obligatoire qui est le travail sociétal efficace et qui continue si ce n’est à enlaidir ce monde déjà moche, mais aussi de le façonner pour pulvériser le vivant.

J’invite donc ceux qui chérissent tant les institutions à aller trier les slips sales chez Emmaüs, ou autres ersatz de gestionnaires de la misère ,pour aider à faire continuer les gens qui doivent se fader le tri des tissus dégueulasses à ranger, avec un contrat à la clef pour quelques biftons et une carte de membres.

En tous cas, je peux avouer que, c’est un très bon spectacle, à la hauteur des pathétiques et cyniques politiciens, qui me distrait fortement lorsque j’ai besoin de voir des choses inconséquentes au milieu du sérieux et de l’injuste quotidien que je vois et vis.

Votre pari est réussi, votre lutte fait beaucoup de followers et de merveilleux souvenirs seront sortis de ses moments de loisirs, photos, images paninis, découpes de journaux, adroitement camouflés en moments de luttes pour tous et toutes.

Après tout, les feux de l’amour existent toujours. Et dur doit être leur labeur.

 

Un.e anarchiste.

 

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